L’avocatier est un arbre subtropical qui appartient à la famille des Lauracées au même titre que la cannelle, le camphre et les lauriers. Il provient de l’Amérique centrale et est présent dans les forêts humides, souvent sur calcaire. L’avocatier est cultivé surtout pour ses fruits (avocats) qui sont riches en lipides. Découvrez ici tout ce qu’il faut savoir sur cet arbre.
La plantation
Pour planter l’avocatier, il faut déposer ces plantes en mottes dans les trous de plantation. Dans les régions non gélives, vous pouvez les mettre en place déjà en novembre ou décembre, ou tardivement en Mars, là où il fait extrêmement frais. Vous pouvez utiliser des brise-vents individuels tels que les roseaux et le plastique pour protéger les jeunes plants des coups de soleil et du vent. Après la plantation il faut absolument faire une irrigation. Les distances de plantations varient en fonction du sol, du climat et aussi du développement futur de l’arbre.
Cependant, les distances de plantations les plus courantes sont 6 x 8 m, 7 x 7 m, 6 x 6 m, 6 x 5 m et 6 x 4 m. Après la plantation, vous pourrez cultiver le sol surtout dans les terrains en pente ou encore désherber chimiquement. Si vous envisagez d’autres façons culturales, veillez à ce qu’elles soient très superficielles afin de ne pas abîmer le système racinaire de l’avocatier. En ce qui concerne le désherbage chimique, vous devez éviter de toucher les feuilles de l’avocatier avec les herbicides qui peuvent provoquer des brûlures.
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La fertilisation
L’azote représente ici l’élément le plus important dans la nutrition de l’avocatier. Cependant, son apport ne doit pas être exagéré, car cela pourrait réduire la fructification et stimuler la croissance végétative de la plante. Les besoins de l’avocatier en phosphore et en potasse sont infimes. Tandis qu’en magnésium, ses besoins sont supérieurs à ceux des agrumes. Il y a plus de 0,2 kg/tonne d’exportation du magnésium par les fruits. Le fer et le zinc constituent les micro-éléments les plus essentiels.
Pour les avocatiers en pleine production, voilà les apports qui sont préconisés : N = 240 kg/ha/an en 3 applications, ce qui revient à 1/2 en Mars-Avril et ¼ en juin et ¼ en juillet. Lorsque vous réalisez des analyses du sol et des feuilles, vous pouvez déterminer en fonction des différentes situations et de l’âge des arbres, les apports à effectuer.
L’irrigation
Il y a différents systèmes d’irrigation qui sont adoptés. Il s’agit des cuvettes, du sillon ou raie, de l’aspersion et du goute à goute. Sur le plan de la régularité de fructification, la technique goutte à goutte a donné des résultats très prometteurs. Il faut compenser le déficit hydrique par l’irrigation de mai à octobre, car les besoins de l’avocatier sont de 1000 à 1200 mm par an. L’eau que vous devez utiliser pour l’avocatier doit contenir 100 PPM de chlore, car celui-ci est sensible aux sels.
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La taille, la pollinisation et l’entretien
On ne pratique pas la taille de formation, car elle retarde l’entrée en production. Cependant, la taille d’entretien est recommandée et consiste à supprimer le bois mort et les gourmands. Avec l’avocatier, chaque fleur s’ouvre deux fois. La première fois en tant que femelle et la deuxième fois en tant que mâle. Chaque variété de l’avocatier est réunie en deux classes A et B, se pollinisant mutuellement. Le mieux est d’associer les variétés de groupe différent. Pour améliorer la production, il est conseillé d’installer un rucher dans le verger pendant la floraison.