Plus de 80 % de français possèdent aujourd’hui un espace dédié́ au jardin. Lieu de production potagère ou de réflexion écologique pour les uns, de méditation ou de plaisir pour les autres. Cette proximité́ avec le végétal est une aspiration de plus en plus présente pour la plupart des ménages, d’où la nécessité d’en prendre soin.
Parmi les opérations nécessaires pour l’aménagement de son jardin, se trouve en bonne place le remblaiement. Il consiste à surélever un terrain ou à combler un trou grâce à un remblai. Cette opération a pour objectif de rendre votre sol plat et stable. Pour ce faire, on utilise des matériaux tels que du sable, de la terre, du gravier, de la roche, de la craie, du calcaire, des gravats, des déchets inertes et plus encore…
Alors, pourquoi remblaie-t-on un jardin et comment le remblayer ?
Le remblaiement permet d’avoir un jardin stable et plat
Afin d’avoir un jardin stable et plat, il est parfois nécessaire de recourir à la technique du remblai. Le remblaiement du jardin permet d’avoir une surface plane et bornée. Ainsi, on organise mieux son espace végétal.
On parle de remblayer un terrain lorsqu’il s’agit d’ajouter des matériaux de remblai pour combler ses creux ou ses failles. Les remblais d’un terrain seront indispensables pour aménager tout terrain en pente ou tout terrain qui souffre de fosses, de creux ou d’irrégularités à combler. Au même moment, il limite l’érosion.
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Comment remblaie-t-on son jardin ?
En premier lieu, il est bon de comprendre que le remblai peut nécessiter certaines autorisations préalables.
Il est ainsi impératif de demander un permis d’aménager dans les cas suivants :
- Un remblai de plus de 2 mètres de haut, et dont la superficie atteint 2 hectares ou plus sur un terrain non protégé.
- Un remblai de plus de 2 mètres de haut, et dont la superficie atteint 100 m² ou plus sur un site classé, dans une réserve naturelle ou dans un secteur sauvegardé.
Si vous réalisez un remblai de plus de 2 mètres de haut et d’une surface supérieure à 100 m² sur un terrain non protégé, une simple déclaration préalable de travaux peut suffire.
Outre ces autorisations de travaux, assurez-vous systématiquement que votre remblai ne peut pas entraîner de conflit de voisinage. Rappelez-vous que les travaux d’aménagement d’un terrain nécessitent de respecter les limites de votre propriété.
Dans un remblaiement faisant partie des travaux de terrassement, les combles et les divers creusages sont remplis avec des matériaux appropriés, choisis en fonction des endroits à boucher. Ces matériaux sont mis en œuvre par compactage et ils servent à combler les creux ou redresser le sol en hauteur.
Dans ce type de travaux, on utilise le plus souvent les terres. Toutefois, on peut aussi recourir à d’autres matériaux tels que les déchets inertes, les cailloux, de la terre d’extractions, du calcaire ou des gravats destinés à la réalisation du remblai.
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Le remblaiement passe par des étapes qui sont :
- Le ponçage de la terre végétale.
- La réalisation des tranchées.
- L’installation des fosses et des regards.
Pour ces travaux, il est mieux d’utiliser un engin à chenilles afin de faciliter la stabilisation. La répartition de la terre en fonction de la forme à donner au terrain constitue l’étape suivante. Dans le cas où la terre est humide, il faut poser des drains avant d’étaler la bonne terre. En fonction du sol, la couche de remblai à apporter doit être de 10 cm pour une allée destinée au piéton, 20 cm pour une allée carrossable et 30 cm pour une voie accessible aux camions.
Conclusion
On remblai un jardin dans le but de le rendre plat et stable. Le remblaiement de son jardin passe par des étapes telles que le ponçage de la terre, la réalisation des tranchées, l’installation des fausses et des regards. Toutefois, il peut nécessiter au préalable certaines autorisations.