Lorsque vous creusez un peu dans votre jardin, vous tombez toujours sur des vers de terre après quelques coups de pelle. Ces vers sont appelés des lombrics. Ils vivent dans les sols et se nourrissent de tous les déchets organiques qu’ils y trouvent. Leur mode de respiration transcutanée leur permet d’évoluer aisément dans les profondeurs sans jamais manquer d’air. Leur activité souterraine permet d’aérer le sol et d’y favoriser la circulation de l’air. Les excréments qu’ils y déposent quant à eux servent d’amendements organiques naturels et fertilisent abondamment les sols.
Le matériel nécessaire
Le lombricompostage est donc ce procédé qui va permettre d’utiliser volontairement l’activité de ces petits êtres pour enrichir les sols. Pour le faire, vous aurez besoin d’un lombricomposteur. Vous pouvez le construire vous-même ou en acheter un dans le commerce. Il est constitué de quatre plateaux, dont les trois premiers sont perforés. Ils sont tous les quatre disposés les uns au-dessous des autres et recevront chacun un substrat spécifique. Sur le premier seront déposés, les déchets frais. Le second recevra les déchets en cours de digestion par les vers. Le troisième portera le compost solide issu de la digestion. Le quatrième et dernier est le bac collecteur de l’engrais liquide. Vous pouvez en savoir plus sur ce site.
Les espèces de vers à utiliser
Ce ne sont pas tous les vers qui peuvent être mis en service dans un lombricomposteur. Si vous choisissez de récolter vos vers vous-mêmes, alors vous ne devrez creuser que dans les vingt premiers centimètres du sol. Les trois espèces à rechercher sont : le ver de fumier, le ver rouge de Californie et le Dendrobaena veneta. Ce sont elles que vous devriez conserver de préférence. Evertuez-vous également à en trouver en grande quantité. En effet, ce sont des créatures qui tiennent à remplir leur habitacle, alors si elles sont peu nombreuses, elles seront plus occupées à se reproduire qu’à recycler les déchets.
A découvrir également : Comment choisir une pompe à eau